Dis ce trait / ce trait dit
Sur les lueurs
Se glissent des messages hors d’usage
élans
Brisés sur les ailes des corbeaux déclinés
Sur les pages des marronniers fardés parents
Des enfants sur vitaminés mais décalqués
La cabane des mômes éperdus se farde
Des soupirs et des chants largués sur le vif
Paysages dépliés perçus au passif
Légendes évidés agrippées à leurs hardes
Le sable des nuits grises morcelle les flux
En bancs de verre brisés par des pas fiévreux
La mélodie filtrée griffe les lèvres nues
Naufrages maquillés des refuges anxieux
Arbres complémentaires
Chrome (vert de)
Chromatisme affiché sur les nuits et
les nues
Les ardeurs des hivers détroussent les repus
Le sommeil des ans supplie les rêves épris
Et cumule sur le tard des regrets hagards
Le vent des rides et des grimaces se grise
Des effluves fabriqués où le talent puise
A tort et à travers pour s’ébouriffer art
S’y fixe des clous calendrier cauchemar
Un blues mijoté sur les gneiss et les silices
Colore la palette d’accents subjugués
Imitations fortuites des siècles factices
Et s’en vont les hères sur la sente creusée
Linogravures de Pascal Juhel, textes
de Thierry Gaudin.
Tirages des gravures disponibles à l’Atelier de Groutel, 25 Groutel,
72610 Champfleur
Autres textes et linogravures sur le blog pjtg.
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